KERELIA est une startup qui réinvente l’urbanisme grâce à l’intelligence artificielle.
Elle développe une plateforme capable de transformer des données géoréférencées complexes, réglementaires, topographiques, cartographiques, en informations instantanées, claires et directement exploitables par les instructeurs, les collectivités et les professionnels de l’aménagement.
Incubée chez Bordeaux Technowest, l’équipe porte une ambition forte : rendre l’information urbanistique fiable, accessible et actionnable, pour fluidifier les procédures, réduire les délais et permettre aux acteurs du territoire de se concentrer sur leur véritable mission.

KERELIA, qu’est-ce que c’est ?

KERELIA, c’est une plateforme qui utilise l’intelligence artificielle pour simplifier l’urbanisme.

Nous transformons des données géoréférencées, des informations associées à une localisation GPS, souvent complexes, éparses et difficiles à exploiter, en synthèses claires et opérationnelles.

Notre mission : transformer la complexité administrative en agilité décisionnelle.

Aujourd’hui, les instructeurs en urbanisme sont submergés. Ils passent un temps considérable à compiler, croiser et interpréter des données hétérogènes, au détriment du travail de terrain. Résultat : des délais qui s’allongent, des incohérences, et une vraie frustration pour tous les acteurs.

Nous apportons une réponse concrète avec deux innovations majeures :

1. L’automatisation des certificats d’urbanisme

→ Générés en moins d’une minute grâce au croisement intelligent de milliers de données publiques, réglementaires et locales.

2. La “Carte d’Identité Foncière”

→ Une vision complète et instantanée d’une parcelle : cartes réglementaires, servitudes, contraintes, zones protégées, données 2D et topographiques 3D.

Notre objectif final : rendre l’information urbanistique instantanée, fiable et actionnable, pour les collectivités, les professionnels comme pour les particuliers.

Quelle est son histoire ?

KERELIA est née de mon expérience personnelle.

J’ai travaillé 15 ans dans la promotion immobilière, et j’ai passé 15 ans à affronter les mêmes obstacles : instructeurs débordés, délais qui explosent, réglementations contradictoires, projets ralentis avant même de commencer.

Deux constats s’imposaient :

  • La réglementation devient de plus en plus dense et non structurée.
  • Le métier d’instructeur est en tension : selon la Cour des comptes, 30 % des effectifs ne seront pas remplacés d’ici 2030.

Le déclic est venu d’une discussion avec un ami, lui-même en peine avec son permis de construire et alors que je m’interrogeais ma volonté de continuer dans l’immobilier : “Toi qui aimes la tech, pourquoi tu n’essaierais pas d’automatiser tout ça ?” Depuis, j’y consacre mes journées, parfois mes nuits.

On m’a souvent dit que c’était impossible : impossible de structurer toutes les données, impossible de lire automatiquement des plans, impossible d’interpréter des textes géoréférencés. Mais nous avons tout testé, créé nos propres modèles, et nous y sommes arrivés. Aujourd’hui, notre système accomplit en quelques secondes ce que les meilleurs LLM, même dans leurs mode agentiques, sont incapables de faire seuls.

« J’ai la conviction que nous devons être les architectes de ce futur, pas de simples spectateurs. KERELIA est née de cette ambition : contribuer à positionner la France à l’avant-garde de cette transformation. »

Pourquoi avoir rejoint Bordeaux Technowest ?

Parce que c’était l’environnement idéal. Je connaissais déjà la qualité de l’accompagnement, et pour un marché aussi spécifique que celui des collectivités, le rôle de tiers de confiance de Technowest est essentiel. C’est aussi un lieu où les projets technologiques ambitieux trouvent un vrai soutien, que je constate au quotidien dans l’accompagnement de Jean-François Guilbon.

Une anecdote ou un moment marquant de votre aventure entrepreneuriale ?

Ce n’est pas tant une anecdote qu’une prise de conscience. En quelques mois, j’ai vu la révolution de l’IA passer du concept à la réalité. J’ai compris que nous ne vivions pas une simple évolution technologique, mais une métamorphose profonde de notre société. L’IA n’est plus un outil : c’est une nouvelle manière d’aborder nos défis publics, administratifs et techniques.

Comme le dit Satya Nadella, président de Microsoft“Notre industrie ne respecte pas les traditions, elle respecte l’innovation.” J’ai la conviction que nous devons être les architectes de ce futur, pas de simples spectateurs.

KERELIA est née de cette ambition : contribuer à positionner la France à l’avant-garde de cette transformation.

Quelle serait pour vous une belle réussite dans deux ans ?

À court terme : rendre la réglementation accessible, lisible et exploitable par tous.

À long terme, une belle réussite serait de voir KERELIA :

  • reconnue comme société à mission,
  • adoptée par des acteurs majeurs comme ENEDIS, GRDF, RTE,
  • utilisée quotidiennement par les architectes, les bureaux d’études et les promoteurs,
  • intégrée dans la poche de chaque particulier grâce à une application capable d’afficher instantanément les droits à construire sur une parcelle.

Un dernier mot ?

Nous allons prochainement lancer une levée de fonds pour accélérer notre développement. Nous invitons toutes celles et ceux qui souhaitent participer à un urbanisme plus juste, plus transparent et plus efficace à rejoindre l’aventure KERELIA.